11 décembre 2019
Cher(e)s ami(e)s de Fariba et Roland,
Hier, mardi 10 décembre, a eu lieu à l’Hôtel de Ville de Paris une cérémonie de soutien à Fariba et Roland. C’était un moment symbolique, mais important. Après le discours de Frédéric Mion, directeur de Sciences Po, et quelques mots de Béatrice Hibou et de Bernard Hourcade, en tant que chercheurs et au nom du comité de soutien, Anne Hidalgo a eu des mots très justes et montré qu’elle avait compris la situation personnelle difficile, et politiquement délicate, que vivent Roland et Fariba. Elle a souligné l’engagement de Paris en faveur de la liberté scientifique en général, et en particulier, son soutien à Fariba et Roland. Elle a annoncé que le quadripode avec leur photo restera en place devant l’Hôtel de Ville jusqu’à leur retour.
Malheureusement, très peu d’entre nous ont pu assister à cette partie de la cérémonie. Le “dévoilement” des portraits de Fariba et Roland n’a en réalité donné lieu qu’à une prise de photos sans discours, et cela a été nécessairement frustrant pour tous ceux, nombreux, qui ont attendu longuement dehors, et dans le froid. Comme nous l’ont redit nos interlocuteurs de la Mairie de Paris, il ne s’agissait naturellement, en aucun cas, d’une volonté d’exclure qui que ce soit. Mais, dans les délais très courts impartis à une cérémonie décidée en urgence, il était impossible de faire entrer tout le monde dans les salons de l’hôtel de ville, tout comme il était impossible d’organiser une manifestation sur la voie publique (qui nécessite des autorisations en bonne et due forme de la part de la Préfecture de Police et le blocage de la rue Lobau).
Voici quelques photos qui vous permettront d’avoir une petite idée de ce moment; dans les heures qui viennent, vous en retrouverez d’autres (plus belles, plus lourdes!) sur le blog du comité (faribaroland.hypotheses.org). Nous espérons pouvoir organiser un événement plus inclusif dans les semaines qui viennent. Chacun d’entre nous peut par ailleurs passer au fil de ses déplacements pour déposer une fleur ou une petite bougie au pied du quadripode.
Rappelons que cette cérémonie de la Ville de Paris a été suivie, en fin d’après-midi, d’un tweet du président de la République demandant à l’Iran la libération immédiate de Fariba et Roland.
Pour ceux qui ne les auraient pas eu, voici les articles du Monde (hier soir)
et du Figaro (ce matin)
Amicalement
Le Comité de soutien
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Sandrine Perrot (11 décembre 2019). 11 décembre 2019. Fariba Adelkhah & Roland Marchal Support Committee. Consulté le 13 juin 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/ooma